Motion Déplacement des services de l’État à Aspretto

logo-confMotion adoptée par le XVIIIème congrès
de l’UD FO de la Corse du Sud
le 24 novembre 2016

Déplacement des services de l’État à Aspretto

 

Le transfert des agents de l’État vers le site d’Aspretto n’est pas sans poser un risque pour leur sécurité.

Ce risque, dénommé boilover, est lié à la présence de trois cuves de stockage de fioul lourd dans l’enceinte de l’actuelle centrale du Vazzio.

Confrontée à un risque moindre par son moindre rayon d’impact (730 m), la municipalité de Lucciana a indiqué par une délibération que le stockage initialement prévu sur sa commune représentait un risque inacceptable pour sa population. Et obtenu sa réduction.

Sur Ajaccio, en l’état actuel du stockage, le risque, pré-évalué par les services de la DREAL s’applique sur un rayon de 800 m. Ce risque est inacceptable pour les agents de la fonction publique, mais aussi pour la population d’Ajaccio.

Le Congrès demande aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des personnels et des usagers sur le site d’Aspretto.

Téléchargez la motion Motion Déplacement des services de l’État à Aspretto

Motion Revendication des retraités de Corse

logo-confMotion concernant la revendication
des retraités de Corse
adoptée par le XVIIIème congrès
de l’UD FO de la Corse du Sud
le 24 novembre 2016

 

Le congrès constatant que la Corse demeure la région de France dans laquelle le coût de la vie est le plus élevé, revendique une prime de vie chère de 200 euros par mois pour tous les retraités de Corse. Le congrès rappelle, qu’il y a 75 000 retraités en Corse dont 50% perçoivent seulement 800 euros et 25 % sont en dessous du minimum vieillesse. Cette revendication relevant de la compétence et du financement de l’État, il demande à la Collectivité Territoriale de Corse d’organiser une réunion tripartite réunissant CTC – ÉTAT et organisations syndicales afin que s’engage une négociation destinée à satisfaire cette légitime revendication.

Le congrès revendique pour les retraités une réduction de 50% dans les transports maritimes, aériens et ferroviaires. Il constate que cette revendication se heurte à l’incompréhension des dirigeants de la Collectivité Territoriale de Corse, qui ont le pouvoir de la satisfaire du fait qu’elle entre dans leur champ de compétence, mais observe que ces derniers ont fait le choix politique de détourner de son objectif une partie de l’enveloppe de la continuité territoriale au bénéfice de l’amélioration du réseau routier et au bénéfice du patronat corse de l’intérieur de l’île. C’est en effet par une demande de déspécialisation de cette enveloppe, acceptée par l’actuel gouvernement, que les fonds destinés à réduire le coût des transports entre la Corse et le continent vont être utilisés à satisfaire d’autres intérêts.

Cet objectif politique explique mieux l’attitude du président de l’Assemblée de Corse qui considère que les foyers qui bénéficient de 1787 euros par mois sont riches. Dernièrement encore, pour tenter de justifier à nouveau le dévoiement de la revendication en parlant d’équité et non d’égalité, il déclarait à la presse locale : “je ne vais pas accorder une réduction de transport à un PDG qui gagne 10 000 euros par mois”, propos totalement irresponsables et populistes, comme si la Corse était peuplée de PDG qui gagnent 10 000 euros par mois ! Alors que tous les indicateurs économiques et sociaux sont dans le rouge : salaire brut moyen le plus bas de France, taux de pauvreté le plus important de France, PIB régional le plus bas, taux de chômage au-dessus de la moyenne nationale, région la moins diplômée de France et une population la plus âgée de France.

Le congrès exige que la partie de l’enveloppe de la continuité territoriale, bien que détournée de son objectif initial, permette encore de jouer son rôle de réduction du coût des transports en satisfaisant la légitime revendication des retraités.

Téléchargez le tract Motion concernant la revendication des retraités de Corse

Compte rendu de la CPR du 18 octobre 2016 (III)

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Ajaccio, le mercredi 2 novembre 2016

Cher(e)s collègues,

FO répond aux arguments. Preuves à l’appui !

« Je ne peux pas utiliser les Chèques-Vacances car je ne pars jamais en vacances
et sur Bastia il n’y a qu’Intersport qui les acceptent »

« Les agents les utilisent principalement pour les billets d’avion et ça ne va pas
aux commerçants en Corse »

En gros, deux reproches principaux :

  1. On ne sait pas quoi faire des Chèques-Vacances car il y a peu d’endroits où ils sont acceptés
  2. Ça ne profite pas aux commerçants en Corse (et alors?).

C’est complètement faux. Nous vous invitons à consulter les pages suivantes pour comprendre que ce sont des centaines d’établissements ou associations qui acceptent les Chèques-Vacances sur la Corse et des dizaines de milliers ailleurs :

  • 455 établissements de restauration sur la Corse (voir les pages suivantes) (74 à Ajaccio, 54 sur Bastia)
  • 210 structures de loisirs sportifs
  • 110 structures de culture et loisirs
  • Et 902 établissements d’hébergement !!!

Force Ouvrière maintient sa demande d’attribution
des Chèques-Vacances

Nous appelons les agents à voir avec leurs élus

Nous ne lâcherons pas.
Cet argent appartient aux agents
Il doit leur être distribué !

 

FO invite les agents à visiter le site des Chèques-Vacances :
http://www.ancv.com/

site-ancv
Carte des 455 établissements de restauration
qui acceptent les Chèques-Vacances.

carte-corse

Pour les loisirs vous pouvez faire : des Art martiaux, Autres sports nautiques, Aviation (pratique de), Camping, Canoë-kayak, Canyoning, Centre nautique, Club équestre, Football, Gymnastique, Initiation à la voile, Karting (pratique de), Musculation, Parachutisme, Parc animalier, Parcours aventure / accrobranche, Plaisance, Planche à voile, Plongée sous-marine, Promenade avec âne de bât, Promenade en mer, Randonnée équestre, Tennis, VTT…

Vous pouvez partir sur le continent pour accompagner un malade ou un de vos enfants qui aménage, voir un match ou tout simplement en vacances.

Vous pouvez rester en Corse et vous offrir des repas ou des séjours pour vous ou votre famille ou amis pour visiter le Cap, la Balagne, ou ailleurs…

Téléchargez le tract ico-pdf50

Compte rendu de la CPR du 18 octobre 2016 (II)

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Ajaccio, le jeudi 27 octobre 2016

Cher(e)s collègues,

Comment peut-on voter contre la distribution
de 80 000 € à des salariés ?

Tout le monde connait la situation des salariés en Corse. La Corse fait partie du peloton de tête des régions les plus chères. Mais aussi des régions où les salaires sont les plus bas. Dans les villes de plus de 50 000 habitants, Ajaccio est systématiquement classé comme la plus chère au niveau national[1]. Devant Paris, Neuilly et Versailles. De plus en plus d’agents « tirent la langue ».

Lors la CPR du 18 octobre, FO et CGC ont voté pour l’attribution des Chèques-Vacances, les élus de la Chambre se sont abstenus, le STC a voté contre. Depuis plus d’un an, le STC ne cesse d’avancer des « arguments » :

« Si on distribue 80 000 € les comptes seront déséquilibrés. Il faut se garder une réserve. » Faux
« Je ne peux pas utiliser les Chèques-Vacances car je ne pars jamais en vacances et sur Bastia il n’y a qu’Intersport qui les acceptent » Faux
« Les agents les utilisent principalement pour les billets d’avion et ça ne va pas aux commerçants en Corse » Faux
« Plutôt que d’affecter l’argent aux Chèques Vacances, il faut garder les fonds pour des prêts et des dons » Faux

Lors du vote en CPR, Madame Quilici, au nom du STC a demandé que soit ajouté au procès-verbal : « le STC vote contre par crainte de déséquilibrer les comptes ». Reprenant ainsi l’argument avancé cinq minutes plus tôt par Monsieur Trojani (élu Chambre Haute-Corse).

Tous les arguments avancés sont faux. Force Ouvrière ne renonce pas. Nous allons répondre au premier « argument ».

FO répond aux arguments
Preuves à l’appui !

« Si on distribue 80 000 €, les comptes seront déséquilibrés. Il faut se garder une réserve. »

Les deux élus de Force Ouvrière ont repris l’ensemble des comptes du fonds social[2]. C’est sans appel : une fois que toutes les rentrées scolaires et bons de Noël ont été attribués, il reste en caisse, fin 2016, près de 80 000 €. Nous l’avons dit et redit et personne ne l’a démenti.

Lors de la réunion du groupe de travail sur le fonds social, la direction (Jean-Louis Beynel) et les élus du STC doutaient des chiffres avancés par FO et la CGC.

Tous les calculs ont été refaits au tableau par la CGC sous le contrôle
du STC et de la direction qui n’ont trouvé rien à redire.

tableau-general
Le détail des calculs effectués par la CGC au tableau lors du groupe de travail.

Reprenons :

CCI Corse  ccic
CCIT 2a  ccit2a
CCIT 2b  ccit2b
Total 32 500 + 29 000 + 16 000 = 77 500 €

Une fois tout payé (« solde au 31/12 »), nous débutons l’année 2017 avec 77 500 €.

Ces chiffres ont été validés en groupe de travail par Jean-Louis Beynel (pour la direction) et en présence des élus du STC qui ne les ont pas contestés.

Alors pourquoi direction et STC expliquent maintenant
que les Chèques-Vacances peuvent déséquilibrer les comptes ?

Il y a un peu moins de 80 000 € disponibles. Si nous attribuons les Chèques-Vacances, avec la contribution des agents il restera au moins 25 000 € en début d’année. En quoi c’est un problème ????

Il faudrait qu’il y ait 100 naissances en 2017 pour que
les comptes passent dans le rouge !

Force Ouvrière maintient sa demande d’attribution
des Chèques Vacances

Nous appelons les agents à voir avec leurs élus
Nous ne lâcherons pas.
Cet argent appartient aux agents
Il doit leur revenir !

[1] Bastia n’apparaît pas dans l’étude car sa population est inférieure à 50 000 habitants.

[2] Plus de 30 heures de travail. Pourquoi le STC n’a pas fait les calculs de son côté ?

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Compte rendu de la CPR du 18 octobre 2016 (I)

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Ajaccio, le mardi 25 octobre 2016

Cher(e)s collègues,

Vous trouverez ci-dessous (pages 2 à 4) le relevé de décisions de la CPR.

Nous reviendrons plus en détail sur le déroulement de la CPR, mais le plus important c’est que le STC a voté contre l’attribution des Chèques-Vacances. Et comme les élus de la Chambre se sont abstenus…

Le vote est le suivant :
Le Président passe au vote concernant : « le principe d’attribution des Chèques vacances »

  • Votes pour : 2
    CASTELLANI (CGC)- P. GIACOMETTI (FO)
  • Votes contre : 3
    ORSONI (STC)- C. QUILICI (STC)- H. PERFETTINI (STC) (pouvoir de E. DIDIER).
  • Abstention : 4
    MONDOLONI – P. TROJANI – PF. MASSA (pouvoir de JA. MINICONI)

Le STC et les élus de la Chambre ont donc décidé
que les 80 000 € disponibles sur les comptes
ne seraient pas distribués aux agents.

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COMMUNIQUÉ – 18 OCTOBRE 2016

AIDE PERSONNALISÉE AU LOGEMENT
(attention aux plafonds)

Depuis le 1er Juillet 2016 et en application de la loi de finances décidée par le gouvernement de nouveaux montants de loyer sont pris en compte pour bénéficier de l’APL.  Il est également  prévu qu’en sus des revenus salariaux un revenu supplémentaire fictif sera intégré dans le calcul de l’aide au logement à compter du 1er Octobre. Il équivaut à la prise en compte de 3% supplémentaires dans les revenus déclarés à la CAF pour les disponibilités sur un livret d’épargne. Pour les propriétaires de résidences secondaires,  50% de la valeur de location sera réintégré, pour les propriétaires de terrains non bâtis 80% etc

Les loyers pris en compte pour le calcul de l’APL se réfèrent à……un plafond bas et un plafond haut !. Elle sera nulle si :

Une personne seule si elle paie plus de                        792 € de loyer
Pour un couple sans personne à charge                       968 €
Pour un couple avec 1 personne à charge                  1089 €
Pour un couple avec 2 personnes à charge                1248 €
Pour un couple avec 3 personnes à charge                 1406€

Elle sera modulée dans les mêmes conditions que ci-dessus

Pour un loyer compris de 638 € à                                      791 €
ou de                                                                    781    à        968 €
ou de                                                                    878    à      1089 €
ou de                                                                  1006    à      1248 €
ou de                                                                  1134    à      1406 €

Le Décret d’application pour ce qui concerne les revenus, est  sur le point d’entrer en vigueur , en Corse il n’aura d’autre effet que celui d’augmenter la précarité dont le chiffre officiel est entaché par l’oubli de paramètres de calcul connus de tous, mais dont on ose pas discuter. Pour en savoir plus le 08 10 25 20 10 (CAF) vous en coûtera de surcroît 0,6 centimes d’euro la minute.

PAUL GIACOMONI
Secrétaire Général

UNION DÉPARTEMENTALE FORCE OUVRIÈRE DE LA CORSE-DU-SUD
4 AVENUE KENNEDY 20090 AJACCIO

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Pour en finir avec l’APC, la confusion scolaire/périscolaire, les PEdT,…

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L’abrogation du décret instaurant les rythmes scolaires est plus que jamais à l’ordre du jour !

 

En cette rentrée scolaire marquée par une détérioration sans précédent des conditions d’enseignement des personnels, le SNUDI-FO constate que les effets néfastes du décret n° 2013-77 du 24 janvier 2013, instaurant la réforme des rythmes scolaires, ne font que s’accroître. Les faits l’attestent : ce décret instaure le désordre dans les écoles et ouvre la porte à l’intrusion généralisée des municipalités dans l’enseignement, à la mise sous tutelle des PE, fonctionnaires d‘Etat, par les élus locaux.

Ajaccio, Chennevières, Angoulême, Saint-Doulchard, Toulouse, …
des mairies toujours plus intrusives !

Ainsi, à Ajaccio, la mairie, sans aucune base règlementaire, donne consigne aux directeurs de désigner un enseignant responsable pour assurer le mercredi matin, de 11h30 à midi, la surveillance des élèves inscrits en centre aéré…

Ainsi à Toulouse, la mairie s’autorise à publier un règlement intérieur des Centres de Loisirs Associés à l’Ecole (CLAE), dans lequel il est explicitement prévu que les élèves restent sous la responsabilité des enseignants entre la fin de la classe à 16h00 et le début des activités périscolaires à 16h15. Ainsi le maire prétend imposer qu’ils devront effectuer 15 minutes supplémentaires quotidiennement, soit 1 heure hebdomadaire.

Les PE ne veulent ni des APC, ni des rythmes scolaires !

De manière générale, le SNUDI-FO constate que la réforme des rythmes scolaires est rejetée par la grande majorité des enseignants et des parents. Tous déplorent que, bien loin des déclarations lénifiantes sur le bien-être des enfants, la mise en place des activités périscolaires correspond en fait à une recherche d’économies budgétaires et à la volonté de créer la confusion scolaire/périscolaire nuisible au respect du statut de fonctionnaire d’Etat des enseignants.

La mise en place des Activités Pédagogiques Complémentaires (APC) contenues dans le décret sur les rythmes scolaires, non seulement ne répond pas aux nécessités, mais conduit à des désorganisations horaires tant pour les élèves que pour les personnels communaux. En outre, elles se substituent à des missions qui relèvent de l’enseignement spécialisé (ASH) également victime, au nom de l’inclusion scolaire, des restrictions budgétaires drastiques.

Le SNUDI-FO rappelle que ces APC découlent du décret Peillon sur la mise en œuvre des rythmes scolaires comme l’annualisation des obligations réglementaires de service (ORS) des titulaires remplaçants, la suppression de la coupure du mercredi matin, les PEdT, les 108 heures annualisées…

Les PE ne veulent pas le boycott, ils veulent l’abrogation des décrets Rythmes scolaires.
Ils veulent rester fonctionnaires d’Etat.

Enfin, le SNUDI-FO dénonce le fait que les enseignants soient submergés de convocations à des réunions et animations pédagogiques décrétées« obligatoires » sans aucun support réglementaire.

Cette réforme aboutit dans les faits à substituer aux enseignants, des personnels communaux, souvent en grande précarité, dont les conditions de travail sont sans cesse détériorées.

Ainsi le gouvernement a eu la triste audace de publier au mois de juillet un décret assouplissant les normes d’encadrement des animations, provoquant d’ailleurs la colère des personnels et des syndicats d’animateurs.

Dans ces conditions, le SNUDI-FO rappelle qu’il revendique l’abrogation du décret n° n°2013-77 du 24 janvier 2013 qui a instauré la réforme des rythmes scolaires, y compris l’APC.

Ni APC, ni temps supplémentaire de réunion

Pour le SNUDI-FO, il n’est pas question que le temps des APC soit reconverti en temps supplémentaire de réunions pour développer « le travail en équipe, comme les multiples partenariats éducatifs ou médico-sociaux et un lien renforcé avec les familles. »

Un tel processus aggraverait la forfaitisation en cours, initiée avec le nouveau décret sur les ORS, et accentuerait davantage encore la mise sous tutelle des PE par les divers partenaires et en particulier les municipalités.

  • Le SNUDI-FO se déclare prêt à l’action commune avec tous les syndicats se prononçant pour l’abrogation du décret.
  • Il invite les syndicats départementaux à multiplier les prises de position en ce sens lors des réunions syndicales.

 

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Adhérez au SNUDI-FO.

 

SNUDI-FO 2A – 4 avenue Kennedy 20090 AJACCIO – 06.77.78.82.20 – snudifo2a@yahoo.fr

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Discours du Secrétaire Général lors du rassemblement contre la loi El Kohmri – 15 Septembre 2016

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Discours de Paul Giacomoni devant la préfecture d’Ajaccio.

Notre secrétaire général de Confédération à participé à un débat public à la Fête de l’Humanité sur l’action contre la loi « Travail »  pour y présenter nos positions, comme il le fait d’ailleurs depuis plusieurs mois. Il donne des interviews à tous les journaux quelles que soient leurs orientations, il se rend sur toutes les chaînes de télévision. En clair, il porte partout où il le peut nos positions. Qui peut trouver à redire à cela ?

Hé bien mes chers camarades,

On en a trouvé un ! Le premier secrétaire du parti socialiste CAMBADELIS, qui n’a plus d’argument pour défendre la loi travail vient de déclarer que « les prédécesseurs de Jean-Claude MAILLY doivent  se  retourner dans leur tombe »..

Je ne peux donc  manquer de lui répondre :

D’abord, Monsieur le premier secrétaire, nous n’en sommes plus à la période de la guerre froide et de l’épisode de la « baie des cochons » à Cuba, même les Américains vont aujourd’hui à Cuba et vous Monsieur CAMBADELIS également sans doute !

Quant à cette invitation à ce débat à la fête de l’Humanité, il ne peut vous échapper qu’elle est liée au combat que nous menons contre la loi GATTAZ-VALLS-BERGER, avec la CGT – la FSU et SOLIDAIRES mais également avec l’UNEF – la FIDL et l’UNL.

Il ne peut vous échapper non plus que cette loi, qui  fout en l’air le code du travail, est portée par le gouvernement et par vous-même.

Alors, Monsieur le premier secrétaire du Parti Socialiste, ne pensez-vous pas que vos prédécesseurs, Jaurès – Blum…, doivent se retourner dans leur tombe ?

Doit-on continuer les énumérations des années passées, le CICE, les exonérations de charges, le Pacte de Solidarité,  la loi MACRON, les contre-réformes de toutes natures, la loi NOTRe, Hôpital, école etc…etc….

Alors, ne pensez-vous pas que vos prédécesseurs doivent se retourner dans leur tombe ?

Que dire des ministres, ou plutôt D’un qui annonce en démissionnant qu’il n’est pas socialiste et qui se reprend plus tard en indiquant qu’il est de gauche .  D’autres auparavant se posaient d’ailleurs la question de savoir s’il ne fallait pas modifier le nom du parti socialiste.

Des dénationalisations en cours ou qui s’annoncent (RT Électricité – SNCF etc…), des cadeaux continuels au MEDEF, des attaques répétées contre la fonction publique, mais aussi contre la sécurité sociale, l’hôpital, l’école, les transports, l’énergie… C’est socialiste tout ça ?

Et le 49-3, vous connaissez ? Celui qui a été utilisé au fil des années et des gouvernements, particulièrement par ceux dirigés par des 1er Ministres « socialistes », qui, ne faisant pas confiance à leurs représentants à l’Assemblée Nationale, et qui persistent à l’utiliser  comme un bazooka alors que 70% des Français le rejettent.

Ne craignez -vous pas que vos prédécesseurs se mettent à danser la valse ( sans jeux de mot ) dans leur tombe ?   Pensez à l’œil de CAÏN.

Nous allons continuer à nous opposer à cette loi « Travail » en exigeant dorénavant son abrogation.

Nous allons continuer à résister avec ceux qui, comme nous, ont combattu pour construire le code du travail, les conventions collectives, les statuts et toutes les lois porteuses d’espoir, contrairement à ceux qui voulaient détruire ce qui avait été engagé en 1936 et par le Conseil National de la Résistance en 1945 – Nous résisterons avec tous ceux qui pensent comme nous, qu’ils soient des syndicalistes ou des politiques, ceux qui ont encore la volonté de défendre et de promouvoir les conquêtes ouvrières que nous ont léguées nos prédécesseurs comme vous dites Monsieur CAMBADELIS .

Nous vous conseillons d’en faire autant.

 

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Le grand plan de formation LCC

logo-snudiLa position du SNUDI-FO 2A

 

 

 

Dans le contexte actuel de conditions de travail déjà très dégradées à cause notamment de la réforme des rythmes scolaires qui épuise les enseignants (qui s’absentent donc plus, nous dit-on et c’est logique), du manque de remplaçants et donc du nombre de classes sans maître et donc du nombre d’élèves supplémentaires accueillis dans les classes quasi quotidiennement, … on peut se demander si la priorité est bien la formation des maîtres en langue et culture corses. On peut aussi se demander si la mission de l’Éducation Nationale est de répondre à une commande politique. Évidemment non.

Si des moyens sont disponibles, nous demandons qu’ils soient utilisés pour les missions de l’école et avant tout pour assurer la présence d’un enseignant devant chaque classe.

Au-delà de cette entrée en matière, on peut se poser de nombreuses autres questions, des questions qui ont leur importance :

Comment les remplacements des stagiaires seront-ils assurés et par qui ? Assurément pas par des emplois statutaires. Par des contractuels donc ?

Ainsi, après avoir mis les professeurs des écoles stagiaires, depuis quelques années, directement en situation de classe sans vraiment passer par la case formation, voilà qu’on décide de se passer aussi de la case concours et de recruter tout simplement à Pôle-Emploi, sans garanties statutaires ! Voilà des enseignants (!) jetables, taillables et corvéables à merci.    De quoi donner des idées.

Le SNUDI-FO 2A n’accepte pas que la précarité devienne  la règle dans la fonction publique en générale et dans l’Éducation nationale en particulier.

Ce dispositif est en lui-même une attaque en règle contre nos statuts.
Nos statuts sont nos droits, défendons-les !

Ces remplaçants improvisés, pas formés, mal payés, sans perspective professionnelle, tiendront-ils sur la longueur (et c’est long une année scolaire !). La gestion risque de se compliquer encore au quotidien. La situation des non remplacements ne pourra que s’aggraver au final. On peut difficilement imaginer que le système éducatif déjà sinistré, en sortira indemne…

Des questions plus pratiques pour les stagiaires maintenant :

  • Comment seront-ils indemnisés de leurs frais de déplacements, de restauration et d’hôtellerie (Corté, c’est loin d’Ajaccio ou de Porto-Vecchio par exemple) ?
  • Les temps partiels de plus en plus fréquents avec la réforme des rythmes scolaires qui épuise les personnels (oui, on se répète) et les aménagements horaires liés encore aux rythmes seront-ils pris en compte ? Concrètement, par exemple, les enseignants qui ont un après-midi libéré un jour de formation pourront-ils récupérer ce temps (et comment) ou seront-ils indemnisés financièrement ?
  • Les indemnités REP ou de direction (ou autres) seront-elles versées aux stagiaires pendant les périodes de formation ? Comment seront assurés (et indemnisés) les intérims de direction ?

Dernier point (pour l’instant) : le volontariat.

Le courrier du DASEN laisse entendre que ce sera sur cette base que la participation aux sessions de formation se fera.

Mais pour l’heure, semble-t-il, on ne se bouscule pas au portillon, pour les sessions à Corté notamment… Et la commande est là…

À quoi joue l’Inspection Académique si ce n’est à ajouter du désordre au désordre ?

Qui peut réclamer, cautionner ou même accepter ce genre de dispositif destructeur de nos statuts et de nos conditions de travail ?

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Adhérez au SNUDI-FO.

 

SNUDI-FO 2A – 4 avenue Kennedy 20090 AJACCIO  – 06.77.78.82.20  –  snudifo2a@yahoo.fr

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