Loi Travail : Quelles conséquences pour les agents du RSI ?

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Fédération des Employés et Cadres

 

Les Fédérations FO et CGT des personnels Du RSI réaffirment leur exigence de retrait du projet de loi « Travail » dite loi El Khomri.

Les Confédérations et organisations syndicales FO, CGT, FSU, Solidaire, UNEF, UNL, FIDL ont raison d’affirmer dans leur déclaration commune du 14 mars 2016 : « les aménagements annoncés par le premier Ministre ne changent pas la philosophie générale du projet ». 

Cette loi n’est ni amendable, ni négociable

Comme le souligne la déclaration commune : « Ce texte continue à diminuer les droits des salariés et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Décentralisation de la négociation collective au niveau de l’entreprise et affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… sont autant d’exemples de régressions qui demeurent. »

En inversant la hiérarchie des normes, c’est à dire en donnant la primauté à l’accord d’entreprise et en morcelant le droit du travail, entreprise par entreprise, cette loi ouvre la voie à la remise en cause des conventions collectives et affaiblit ainsi le rapport de force des salariés.

Aujourd’hui la Convention Collective Nationale protège les 5800 employés et cadres du RSI.

Que va-t-il se passer si demain le directeur de chaque organisme, établissement peut décider grâce aux accords locaux de déroger à la Convention Collective Nationale et au Code du travail ?

Avec les mesures d’économies drastiques qui découlent des COG, les directeurs ont tendance à tenter de remettre en cause les droits et acquis du personnel. Il leur sera facile de remettre en cause les RTT et les horaires variables.

Le fait d’avoir des dispositions conventionnelles et le Code du travail qui s’imposent dans les organismes, permet aux organisations syndicales d’avoir un point d’appui pour éviter que le personnel devienne taillable et corvéable à merci. 

Mais si le projet de loi El Khomri venait à s’appliquer, les directions auraient les mains libres puisqu’elles ne seraient plus contraintes de tenir compte des dispositions conventionnelles car ce serait l’accord local qui primerait.

Les Fédérations CGT et FO invitent tous les salariés à s’engager résolument dans la grève interprofessionnelle du 31 mars 2016 à l’appel de FO, CGT, Solidaire, FSU, UNEF, UNL, FIDL.

Le 31 mars 2016, pas un accueil, pas un service ne doit fonctionner. Les employés et cadres, avec les salariés du public et du privé, avec les jeunes étudiants et lycéens diront : Retrait de la loi El Khomri.

TOUS EN GRÈVE
ET DANS LA RUE LE 31 MARS 2016

Paris, le 18 mars 2016

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COMMUNIQUÉ – 16 MARS 2008

CONFÉRENCE DU 16 MARS (UD CGT AJACCIO)
GRÈVE INTERPROFESSIONNELLE DU 19 MARS 2008

Malgré l’enlisement de la crise, le gouvernement reste sourd aux revendications sociales et entend maintenir le cap de sa politique économique.

En rejetant catégoriquement une relance de l’activité par la consommation, il fait le choix d’une aggravation de cette situation et donc d’un durcissement des conditions sociales.

Les pertes successives de pouvoir d’achat rendent pourtant légitimes les revendications des salariés, et au-delà d’eux, celles de  tous ceux qui souffrent des restrictions alors que les dividendes versés aux actionnaires atteignent les sommets de l’indécence, et que les licenciements se poursuivent malgré les profits réalisés.

Et il ne sert à rien de convoquer des discussions nationales autour du partage des profits selon une règle de trois tiers, ce qui ne concerne que les salaires. Le débat doit porter sur la répartition de l’ensemble de la richesse produite – la valeur ajoutée – et non être circonscrit à la simple répartition de profits.

Dès lors, la nécessité de mettre rapidement en place une véritable relance de la consommation toujours refusée est impérative. Il s’agit non seulement d’une urgence sociale mais également d’une nécessité économique, car plus de salaire, plus de hausse des minima sociaux, des niveaux de retraites c’est ce qui permet avant tout de soutenir l’activité et les régimes de protection sociale.

Les milliers de manifestants du 29 Janvier ont  exprimé dans la rue des attentes fortes afin d’obtenir un changement de cap de la politique économique et sociale du pays.

Les réponses apportées par le Président de la république le 18 février 2009 ne sont en rien à la hauteur de ces attentes, mais vont au contraire précipiter l’effondrement de la situation sociale.

Or les pouvoirs publics sont très réactifs et très généreux lorsqu’il s’agit d’aider les banques et les entreprises dont les salariés ne sont en rien responsables de la situation, mais leur  répondre en soutenant le pouvoir d’achat et l’emploi ne fait partie des priorités. Une telle attitude est suicidaire. Les inégalités explosent, le chômage s’accroît dans des proportions très inquiétantes, la notion de justice sociale est passée par pertes et profits, et le climat général est en voie de crise grave.

La situation insulaire n’échappe pas à ce contexte, elle devient encore plus inquiétante dans la mesure ou les multiples mécanismes spécifiques  qui sont en place et ont pour mission de contrecarrer le coût des transports et la notion omniprésente de cherté de vie sont non seulement inopérants, mais profitent avant tout aux entreprises et au patronat..

Cette situation est d’autant plus marquée par l’absence totale de volonté patronale et des pouvoirs publics de négocier sur les niveaux de salaires minimum, sur le niveau des retraites, des pensions des minima sociaux, mais également sur les questions de logements, celle de l’avenir de toute une jeunesse concernée par le chômage et l’emploi précaire, mais elle est également exacerbée par le contexte politique d’une collectivité territoriale à la dérive incapable d’influer sur les décisions nationales malgré la reconnaissance avouée des risques sociaux insulaires .

La Corse où le secteur public est un fort pourvoyeur de consommation, voit jour après jour se réduire cette dominante sous les fallacieuses promesses de simplification des échelons administratifs, à travers, les suppressions de postes déjà actées et celles déjà prévues pour les années à venir à travers la Révision Générale des Politique Publiques.

Ce constat notamment marqué dans l’éducation nationale, les services de finances et l’ensemble du secteur public de santé, ne peut être qu’un facteur majeur de révolte.

La question de l’indemnité de transport, sa réactualisation à travers son doublement doit non seulement intervenir dans les plus brefs délais, mais elle ne saurait d’emblée suffire à répondre aux attentes de  l’ensemble des salariés et de la population de l’île.

Les Organisations syndicales se déclarent unanimement auprès de toutes les catégories sociales, décidées à faire prendre en compte la question urgente  de la cherté de vie.

Elles s’inscrivent pleinement dans la journée de grève et de manifestation du 19 MARS 2009.

Elles appellent à participer physiquement  dans l’unité la plus large aux manifestations organisées à AJACCIO et à BASTIA. Le 19 MARS

Elles appellent à la préparation d’initiatives unitaire intersyndicales régionales capables d’entraîner une très large mobilisation, et déterminé à faire aboutir les questions de cherté de vie.

Elles demandent instamment aux pouvoirs publics l’ouverture de négociations tripartites sur l’ensemble des sujets exprimées ce jour.

 

PAUL GIACOMONI
Secrétaire Général

UNION DÉPARTEMENTALE FORCE OUVRIÈRE DE LA CORSE-DU-SUD
4 AVENUE KENNEDY 20090 AJACCIO

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