COMMUNIQUÉ – 30 Septembre 2009

VALLS invente le 49/3 Social

Le premier Ministre vient d’annoncer l’application d’un accord minoritaire concernant le PPCR (Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations) dans la fonction publique, après le refus de FO de la CGT et de SOLIDAIRES de valider les conclusions jugées insuffisantes de la négociation ouverte depuis 1 an. Il instaure ainsi un article 49/3 social et initie une nouvelle approche du dialogue à travers une conception opportuniste et volatile des relations partenariales.

Les Syndicats et Fédérations Force Ouvrière de la Fonction Publique dénonce le protocole proposé lequel est notoirement insuffisant et n’offre pas la revalorisation attendue par les Agents Publics.

Les constats sont sans appel :

  • Non compensation des pertes de pouvoir d’achat depuis 2010, (8%),
  • Allongement des durées de carrière pour autofinancer une revalorisation en trompe l’œil,
  • Caractère insignifiant de l’intégration d’une part des primes dans le traitement,
  • Calendrier de mise en œuvre démesuré, sans garanties après 2017,
  • Manque d’ambition pour améliorer la situation de tous les Agents et l’attractivité de la Fonction Publique.

Par ailleurs, FO refuse la culpabilisation ou l’ostracisation des organisations syndicales non signataires refusant l’austérité

Force Ouvrière appelle les fonctionnaires à se mobiliser.

PAUL GIACOMONI
Secrétaire Général

UNION DÉPARTEMENTALE FORCE OUVRIÈRE DE LA CORSE-DU-SUD
4 AVENUE KENNEDY 20090 AJACCIO

Téléchargez le communiqué ico-pdf50

COMMUNIQUÉ – 29 Mai 2009

La quatrième rencontre entre partenaires sociaux et l’État, avait pour thème l’indemnité de transport et la Révision Générale des Politiques Publiques.

Concernant l’indemnité de transport, le Préfet de Corse confirmé une  revalorisation de 10 % et son indexation sur la valeur du point d’indice fonction publique pour une durée de deux ans.

Même s’il s’agit là d’une avancée, Force Ouvrière estime ses propositions insuffisantes au regard de la cherté de vie en Corse, de la faiblesse des salaires, mais aussi en raison du refus d’étendre cette indemnité aux retraités et à tous les salariés du secteur privé.

Par ailleurs le paramètre de réactualisation retenu, au regard de la politique budgétaire nationale suppose déjà une augmentation de 0.5 % par an  pour 2010 2011 ce qui est loin des revendications la plateforme intersyndicale. (200 euros par mois pour tous).

Concernant l’organisation nouvelle des services de l’État en région, celle–ci se décline à travers la création de huit directions dont cinq seront directement rattachées à l’autorité préfectorale (DRAC, DREAL, DRAAF, DRJCSC, DIRECCTE), et trois de manière indirecte ( ARS, RECTORAT, DRFIP ). Ces huit directions ont toutes un point commun, la mutualisation des moyens et les suppressions de postes.

C’est donc à travers des perspectives sociales lourdes de démultiplication des conflits que se profilent le deuxième semestre 2009 et l’année 2010. L’augmentation significative du chômage au cours de ses deux périodes, à laquelle se rajoutent les 34 000 suppressions dans le secteur public dès cette année, et qui se poursuivra, n’est pas de nature à calmer les esprits.

C’est pourquoi Force Ouvrière appelle tous les salariés du secteur public et du secteur privé, l’ensemble des retraités et tous ceux vivant dans des conditions précaires, à se préparer aux prochaines échéances sociales qui ne manqueront pas de se développer en Corse.

PAUL GIACOMONI
Secrétaire Général

UNION DÉPARTEMENTALE FORCE OUVRIÈRE DE LA CORSE-DU-SUD
4 AVENUE KENNEDY 20090 AJACCIO

Téléchargez le communiqué ico-pdf50

COMMUNIQUÉ – 1er Mai 2009

APPEL DU 1er MAI 2009

Le contexte économique marqué par la crise internationale touche l’ensemble de la population avec son lot de restrictions chaque jour exacerbées par  le refus du gouvernement de mettre en œuvre les moyens de sortir d’une situation sociale ou se déroulent une multitude de conflits.

Le mouvement syndical unitaire insulaire dans lequel se reconnaît cette population à travers le bien fondé des revendications portant sur la vie chère, les salaires, le service public et l’emploi, doit se traduire par une forte participation dans la rue à l’occasion de ce 1er MAI 2009.

Il faut sortir des résignations inconfortables car rien n’est inéluctable, ni les politiques restrictives, ni le renoncement à agir. Le mouvement  syndical unitaire insulaire est pour Force Ouvrière un ferment ne demandant qu’à s’élargir à la jeunesse et à tout ceux partisans d’une autre redistribution de la richesse produite. *

Force Ouvrière apporte son soutien aux Salariés, Retraités, Chômeurs, Bénéficiaires des minima sociaux, publics en difficulté, responsables en aucune manière de la crise, mais qui en paient les conséquences, et les appellent à se faire entendre dans les manifestations prévues en ce 1er MAI.

UNION DÉPARTEMENTALE FORCE OUVRIÈRE DE LA CORSE-DU-SUD
4 AVENUE KENNEDY 20090 AJACCIO

Téléchargez le communiqué ico-pdf50

COMMUNIQUÉ – 17 Février 2009

Mouvements sociaux en Outre-Mer

À l’instar des mouvements sociaux actuellement en cours dans les Départements d’Outre-Mer, se développe en Corse une volonté de mouvement de même nature, ayant pour corollaire le doublement de l’indemnité de transport et sa généralisation au secteur privé, aux retraités, mais aussi une revendication portant sur l’augmentation généralisée des salaires bruts, des minima sociaux, et l’arrêt des politiques de démantèlement de la fonction publique et de l’emploi public.

C’est le 7 Mars 1989, et pendant 52 jours que le premier grand conflit social avait abouti sur une négociation instaurant la « prime d’insularité ». Aujourd’hui, 20 ans après, les mêmes signes avant-coureurs précédant ce conflit sont présents dans toute la société insulaire, et l’état de crise forte se rapproche de jours en jours.

Force Ouvrière appelle l’État, le patronat, et les pouvoirs publics régionaux, à prendre la mesure de la situation sociale afin que s’ouvrent rapidement des négociations de même nature que celles de 1989 et 1995.

Le défaut d’une telle initiative ne fera que retarder une échéance faite de rapport de force dont la responsabilité de débordement ne pourra être imputable qu’aux décideurs des politiques restrictives en matière sociale, privilégiant le capitalisme financier au seul bénéfice des actionnaires, et au détriment de l’égalité républicaine dans la redistribution des richesses produites.

Conscient des attentes fortes de l’ensemble du monde du travail, Force Ouvrière se déclare prêt à toute initiative locale fondée sur le respect des principes syndicaux afin de porter dans l’unité avec les salariés les revendications exposées depuis de trop nombreux mois, et appelle les pouvoir publics à y répondre comme cela a été fait sans attendre à l’appel des banquiers en faillite.

PAUL GIACOMONI
Secrétaire Général

UNION DÉPARTEMENTALE FORCE OUVRIÈRE DE LA CORSE-DU-SUD
4 AVENUE KENNEDY 20090 AJACCIO

Téléchargez le communiqué ico-pdf50

COMMUNIQUÉ – 4 Décembre 2008

Les prud’homales victimes de la crise

Les élections prud’homales se caractérisent en premier lieu par un taux d’abstention record. Seul un peu plus de 25 % des salariés se sont ou ont pu s’exprimer, compte tenu des multiples problèmes rencontrés.

Un tel taux de participation pose par définition un problème d’interprétation des résultats, et pour les Unions Départementales de Corse, il ne reflète pas, par leur score réalisé, le développement des implantations syndicales dans le privé

FORCE OUVRIERE va procéder à une analyse détaillée de ce scrutin qui portera notamment sur les suffrages exprimés par correspondance, et rappelle qu’une confédération regroupe les salariés du privé, mais également du public, les chômeurs et retraités, non comptabilisés dans les résultats permettant d’apprécier la représentativité.

Les Unions Départementales remercient l’ensemble des salariés qui ont voté pour FO, confirmant leur liberté de comportement et leurs convictions revendicatives en toute indépendance.

PAUL GIACOMONI
Secrétaire Général

UNION DÉPARTEMENTALE FORCE OUVRIÈRE DE LA CORSE-DU-SUD
4 AVENUE KENNEDY 20090 AJACCIO

Téléchargez le communiqué ico-pdf50

COMMUNIQUÉ – 29 Octobre 2008

(discours du Président de la République à RETHEL)

La récession aujourd’hui avouée à la suite de l’effondrement des marchés financiers pour cause de pratiques liberticides connues mais trop longtemps dissimulées, a entraîné le Président de la république à intervenir à RETHEL sur un certain nombre de mesures pour l’emploi en France.

Alors que les salariés sont d’ores et déjà confrontés à la fin des missions d’intérim, au non renouvellement des CDD, aux premiers plans de licenciement et de chômage techniques dus à la crise, que les familles supportent de forts endettements et des pertes significatives de pouvoir d’achat, les mesures sur l’emploi aujourd’hui décidées ne sont que la poursuite du plan de «  réforme » mis en œuvre en 2007.

À ce titre, la fusion ANPE-ASSEDIC présentée comme la solution n’est en fait qu’une illusion surtout faite de production de difficultés.

L’indemnisation des chômeurs par une filière unique, sans consultation des partenaires sociaux ignore la multiplicité des situations.

Aucune mesure financière pour lutter contre les plans sociaux n’est concrétisée.

Le contrat de transition professionnelle ne pourra à lui seul endiguer les pertes d’emplois et de surcroît le recours aux CDD dans les PME est une façon de relancer le CNE et le CPE rejeté par les salariés les plus jeunes.

Provocation inutile et improductive, l’appel à la facilitation du travail le dimanche est une exhortation à l’encontre des syndicats afin de leur faire porter d’avance la responsabilité de l’issue de cette situation, alors que les salariés ne sont en rien responsables de la crise.

Force Ouvrière ne saurait accepter que les salariés soient les perdants et les victimes.

PAUL GIACOMONI
Secrétaire Général

UNION DÉPARTEMENTALE FORCE OUVRIÈRE DE LA CORSE-DU-SUD
4 AVENUE KENNEDY 20090 AJACCIO

Téléchargez le communiqué ico-pdf50

COMMUNIQUÉ – 23 Mai 2008

CONFLIT LOGIREM
SCANDALEUX !!!!!!.
Les grévistes de la fin convoqués pour sanctions

La Direction de la LOGIREM à Marseille exerce sans vergogne des pressions inadmissibles sur les grévistes de la faim. Ceux-ci vont recevoir selon nos informations une lettre recommandée les invitant à se rendre sur le continent le 30 MAI pour un entretien préalable à des sanctions pouvant aller jusqu’au le licenciement.

Peu importe donc à la direction que ces salariés d’ici le 30 Mai soit morts où vifs, compte tenu de la situation dans laquelle ils se trouvent en ce moment. Cette situation particulièrement délicate qui met en danger leur intégrité physique est également faite comme chez  tous les grévistes de difficultés de tous ordres. N’ayant plus de salaires, confrontés aux urgences financières de leurs créanciers, à EDF GDF, à leurs différents propriétaires pour le paiement des loyers, et devenu incapables d’assurer à leur famille les besoins alimentaires normaux, de nouveaux actes extrêmes sont à attendre.

Force Ouvrière considère les grévistes de la faim et leurs collègues en état de légitime défense face aux provocations inqualifiables de leur direction qui par cette volonté affichée d’en finir par la répression professionnelle, prend désormais le risque de faire dégénérer le conflit.

Force Ouvrière a rencontré le Préfet de Corse ce jour à 13 heures pour lui faire part des nouvelles circonstances aggravantes dans lesquelles se trouvent tous les salariés. Le Préfet de Corse s’est déclaré très attentif au déroulement du conflit, s’engageant à intervenir de nouveau.

Engagés dans la lutte pour la dignité, Force Ouvrière apporte son total soutien à tous les grévistes, et remercie dès à présent en leur nom, toutes et tous ceux qui par le flot de leur solidarité humaine et financière leur apporte les soutiens nécessaires à poursuivre leur juste cause.

UNION DÉPARTEMENTALE FORCE OUVRIÈRE DE LA CORSE-DU-SUD
4 AVENUE KENNEDY 20090 AJACCIO

Téléchargez le communiqué ico-pdf50

COMMUNIQUÉ – 16 MARS 2008

CONFÉRENCE DU 16 MARS (UD CGT AJACCIO)
GRÈVE INTERPROFESSIONNELLE DU 19 MARS 2008

Malgré l’enlisement de la crise, le gouvernement reste sourd aux revendications sociales et entend maintenir le cap de sa politique économique.

En rejetant catégoriquement une relance de l’activité par la consommation, il fait le choix d’une aggravation de cette situation et donc d’un durcissement des conditions sociales.

Les pertes successives de pouvoir d’achat rendent pourtant légitimes les revendications des salariés, et au-delà d’eux, celles de  tous ceux qui souffrent des restrictions alors que les dividendes versés aux actionnaires atteignent les sommets de l’indécence, et que les licenciements se poursuivent malgré les profits réalisés.

Et il ne sert à rien de convoquer des discussions nationales autour du partage des profits selon une règle de trois tiers, ce qui ne concerne que les salaires. Le débat doit porter sur la répartition de l’ensemble de la richesse produite – la valeur ajoutée – et non être circonscrit à la simple répartition de profits.

Dès lors, la nécessité de mettre rapidement en place une véritable relance de la consommation toujours refusée est impérative. Il s’agit non seulement d’une urgence sociale mais également d’une nécessité économique, car plus de salaire, plus de hausse des minima sociaux, des niveaux de retraites c’est ce qui permet avant tout de soutenir l’activité et les régimes de protection sociale.

Les milliers de manifestants du 29 Janvier ont  exprimé dans la rue des attentes fortes afin d’obtenir un changement de cap de la politique économique et sociale du pays.

Les réponses apportées par le Président de la république le 18 février 2009 ne sont en rien à la hauteur de ces attentes, mais vont au contraire précipiter l’effondrement de la situation sociale.

Or les pouvoirs publics sont très réactifs et très généreux lorsqu’il s’agit d’aider les banques et les entreprises dont les salariés ne sont en rien responsables de la situation, mais leur  répondre en soutenant le pouvoir d’achat et l’emploi ne fait partie des priorités. Une telle attitude est suicidaire. Les inégalités explosent, le chômage s’accroît dans des proportions très inquiétantes, la notion de justice sociale est passée par pertes et profits, et le climat général est en voie de crise grave.

La situation insulaire n’échappe pas à ce contexte, elle devient encore plus inquiétante dans la mesure ou les multiples mécanismes spécifiques  qui sont en place et ont pour mission de contrecarrer le coût des transports et la notion omniprésente de cherté de vie sont non seulement inopérants, mais profitent avant tout aux entreprises et au patronat..

Cette situation est d’autant plus marquée par l’absence totale de volonté patronale et des pouvoirs publics de négocier sur les niveaux de salaires minimum, sur le niveau des retraites, des pensions des minima sociaux, mais également sur les questions de logements, celle de l’avenir de toute une jeunesse concernée par le chômage et l’emploi précaire, mais elle est également exacerbée par le contexte politique d’une collectivité territoriale à la dérive incapable d’influer sur les décisions nationales malgré la reconnaissance avouée des risques sociaux insulaires .

La Corse où le secteur public est un fort pourvoyeur de consommation, voit jour après jour se réduire cette dominante sous les fallacieuses promesses de simplification des échelons administratifs, à travers, les suppressions de postes déjà actées et celles déjà prévues pour les années à venir à travers la Révision Générale des Politique Publiques.

Ce constat notamment marqué dans l’éducation nationale, les services de finances et l’ensemble du secteur public de santé, ne peut être qu’un facteur majeur de révolte.

La question de l’indemnité de transport, sa réactualisation à travers son doublement doit non seulement intervenir dans les plus brefs délais, mais elle ne saurait d’emblée suffire à répondre aux attentes de  l’ensemble des salariés et de la population de l’île.

Les Organisations syndicales se déclarent unanimement auprès de toutes les catégories sociales, décidées à faire prendre en compte la question urgente  de la cherté de vie.

Elles s’inscrivent pleinement dans la journée de grève et de manifestation du 19 MARS 2009.

Elles appellent à participer physiquement  dans l’unité la plus large aux manifestations organisées à AJACCIO et à BASTIA. Le 19 MARS

Elles appellent à la préparation d’initiatives unitaire intersyndicales régionales capables d’entraîner une très large mobilisation, et déterminé à faire aboutir les questions de cherté de vie.

Elles demandent instamment aux pouvoirs publics l’ouverture de négociations tripartites sur l’ensemble des sujets exprimées ce jour.

 

PAUL GIACOMONI
Secrétaire Général

UNION DÉPARTEMENTALE FORCE OUVRIÈRE DE LA CORSE-DU-SUD
4 AVENUE KENNEDY 20090 AJACCIO

Téléchargez le communiqué ico-pdf50