Compte rendu de la CPR du 18 octobre 2016 (III)

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Ajaccio, le mercredi 2 novembre 2016

Cher(e)s collègues,

FO répond aux arguments. Preuves à l’appui !

« Je ne peux pas utiliser les Chèques-Vacances car je ne pars jamais en vacances
et sur Bastia il n’y a qu’Intersport qui les acceptent »

« Les agents les utilisent principalement pour les billets d’avion et ça ne va pas
aux commerçants en Corse »

En gros, deux reproches principaux :

  1. On ne sait pas quoi faire des Chèques-Vacances car il y a peu d’endroits où ils sont acceptés
  2. Ça ne profite pas aux commerçants en Corse (et alors?).

C’est complètement faux. Nous vous invitons à consulter les pages suivantes pour comprendre que ce sont des centaines d’établissements ou associations qui acceptent les Chèques-Vacances sur la Corse et des dizaines de milliers ailleurs :

  • 455 établissements de restauration sur la Corse (voir les pages suivantes) (74 à Ajaccio, 54 sur Bastia)
  • 210 structures de loisirs sportifs
  • 110 structures de culture et loisirs
  • Et 902 établissements d’hébergement !!!

Force Ouvrière maintient sa demande d’attribution
des Chèques-Vacances

Nous appelons les agents à voir avec leurs élus

Nous ne lâcherons pas.
Cet argent appartient aux agents
Il doit leur être distribué !

 

FO invite les agents à visiter le site des Chèques-Vacances :
http://www.ancv.com/

site-ancv
Carte des 455 établissements de restauration
qui acceptent les Chèques-Vacances.

carte-corse

Pour les loisirs vous pouvez faire : des Art martiaux, Autres sports nautiques, Aviation (pratique de), Camping, Canoë-kayak, Canyoning, Centre nautique, Club équestre, Football, Gymnastique, Initiation à la voile, Karting (pratique de), Musculation, Parachutisme, Parc animalier, Parcours aventure / accrobranche, Plaisance, Planche à voile, Plongée sous-marine, Promenade avec âne de bât, Promenade en mer, Randonnée équestre, Tennis, VTT…

Vous pouvez partir sur le continent pour accompagner un malade ou un de vos enfants qui aménage, voir un match ou tout simplement en vacances.

Vous pouvez rester en Corse et vous offrir des repas ou des séjours pour vous ou votre famille ou amis pour visiter le Cap, la Balagne, ou ailleurs…

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Compte rendu de la CPR du 18 octobre 2016 (II)

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Ajaccio, le jeudi 27 octobre 2016

Cher(e)s collègues,

Comment peut-on voter contre la distribution
de 80 000 € à des salariés ?

Tout le monde connait la situation des salariés en Corse. La Corse fait partie du peloton de tête des régions les plus chères. Mais aussi des régions où les salaires sont les plus bas. Dans les villes de plus de 50 000 habitants, Ajaccio est systématiquement classé comme la plus chère au niveau national[1]. Devant Paris, Neuilly et Versailles. De plus en plus d’agents « tirent la langue ».

Lors la CPR du 18 octobre, FO et CGC ont voté pour l’attribution des Chèques-Vacances, les élus de la Chambre se sont abstenus, le STC a voté contre. Depuis plus d’un an, le STC ne cesse d’avancer des « arguments » :

« Si on distribue 80 000 € les comptes seront déséquilibrés. Il faut se garder une réserve. » Faux
« Je ne peux pas utiliser les Chèques-Vacances car je ne pars jamais en vacances et sur Bastia il n’y a qu’Intersport qui les acceptent » Faux
« Les agents les utilisent principalement pour les billets d’avion et ça ne va pas aux commerçants en Corse » Faux
« Plutôt que d’affecter l’argent aux Chèques Vacances, il faut garder les fonds pour des prêts et des dons » Faux

Lors du vote en CPR, Madame Quilici, au nom du STC a demandé que soit ajouté au procès-verbal : « le STC vote contre par crainte de déséquilibrer les comptes ». Reprenant ainsi l’argument avancé cinq minutes plus tôt par Monsieur Trojani (élu Chambre Haute-Corse).

Tous les arguments avancés sont faux. Force Ouvrière ne renonce pas. Nous allons répondre au premier « argument ».

FO répond aux arguments
Preuves à l’appui !

« Si on distribue 80 000 €, les comptes seront déséquilibrés. Il faut se garder une réserve. »

Les deux élus de Force Ouvrière ont repris l’ensemble des comptes du fonds social[2]. C’est sans appel : une fois que toutes les rentrées scolaires et bons de Noël ont été attribués, il reste en caisse, fin 2016, près de 80 000 €. Nous l’avons dit et redit et personne ne l’a démenti.

Lors de la réunion du groupe de travail sur le fonds social, la direction (Jean-Louis Beynel) et les élus du STC doutaient des chiffres avancés par FO et la CGC.

Tous les calculs ont été refaits au tableau par la CGC sous le contrôle
du STC et de la direction qui n’ont trouvé rien à redire.

tableau-general
Le détail des calculs effectués par la CGC au tableau lors du groupe de travail.

Reprenons :

CCI Corse  ccic
CCIT 2a  ccit2a
CCIT 2b  ccit2b
Total 32 500 + 29 000 + 16 000 = 77 500 €

Une fois tout payé (« solde au 31/12 »), nous débutons l’année 2017 avec 77 500 €.

Ces chiffres ont été validés en groupe de travail par Jean-Louis Beynel (pour la direction) et en présence des élus du STC qui ne les ont pas contestés.

Alors pourquoi direction et STC expliquent maintenant
que les Chèques-Vacances peuvent déséquilibrer les comptes ?

Il y a un peu moins de 80 000 € disponibles. Si nous attribuons les Chèques-Vacances, avec la contribution des agents il restera au moins 25 000 € en début d’année. En quoi c’est un problème ????

Il faudrait qu’il y ait 100 naissances en 2017 pour que
les comptes passent dans le rouge !

Force Ouvrière maintient sa demande d’attribution
des Chèques Vacances

Nous appelons les agents à voir avec leurs élus
Nous ne lâcherons pas.
Cet argent appartient aux agents
Il doit leur revenir !

[1] Bastia n’apparaît pas dans l’étude car sa population est inférieure à 50 000 habitants.

[2] Plus de 30 heures de travail. Pourquoi le STC n’a pas fait les calculs de son côté ?

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Compte rendu de la CPR du 18 octobre 2016 (I)

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Ajaccio, le mardi 25 octobre 2016

Cher(e)s collègues,

Vous trouverez ci-dessous (pages 2 à 4) le relevé de décisions de la CPR.

Nous reviendrons plus en détail sur le déroulement de la CPR, mais le plus important c’est que le STC a voté contre l’attribution des Chèques-Vacances. Et comme les élus de la Chambre se sont abstenus…

Le vote est le suivant :
Le Président passe au vote concernant : « le principe d’attribution des Chèques vacances »

  • Votes pour : 2
    CASTELLANI (CGC)- P. GIACOMETTI (FO)
  • Votes contre : 3
    ORSONI (STC)- C. QUILICI (STC)- H. PERFETTINI (STC) (pouvoir de E. DIDIER).
  • Abstention : 4
    MONDOLONI – P. TROJANI – PF. MASSA (pouvoir de JA. MINICONI)

Le STC et les élus de la Chambre ont donc décidé
que les 80 000 € disponibles sur les comptes
ne seraient pas distribués aux agents.

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Réponse au Directeur de la Direccte – Mars 2013

Chambres de Commerce
Réponse à Monsieur Belmont (Directeur de la Direccte)

 

Monsieur Belmont
Directeur de la Direccte

Ajaccio, le 26 mars 2013.

J’ai bien reçu votre correspondance du 24/03/2013 en réponse à ma demande portant sur la constitution du corps électoral à la Commission Paritaire de la CCIR.

Selon votre avis, « les agents exerçant 90 % de leur activité au service des S.I.C doivent être maintenus dans les CCIT selon un critère retenu ».

Ce critère doit être issu de la clandestinité ! Aucun texte ou directive ne prévoie une telle éventualité de sélection, les Agents concernés par ma demande exercent leur activité au siège des CCIT et ne relèvent pas des SIC, leurs affectations sont conforment à leur contrat de travail, alors que la disposition législative à laquelle vous faites référence concerne les agents affectés aux SIC et qui sont parfaitement au fait de leur situation professionnelle.

La communauté de travail à laquelle vous faites allusion, ne peut en la matière être abordée comme une communauté de pacage réservée à autre chose qu’une répartition d’êtres humains sous des mains dirigistes.

Par ailleurs, cette répartition n’a fait l’objet d’aucune communication aux agents eux-mêmes, ni d’aucune concertation paritaire interne dans le cadre des évolutions actuelles, ni ne figure sur aucun organigramme. C’est donc arbitrairement que s’est opéré le schéma actuel, et de la même manière la composition de la liste électorale.

Vous comprendrez l’étonnement de mon organisation syndicale à la lecture des deux derniers paragraphes de votre correspondance, car vos considérations valident directement une position patronale sans aucune justification juridique, excluant du droit d’expression syndicale près d’une centaine d’agents.

À aucun moment sur le territoire national une perturbation de ce type n’est venue contrarier la mise en œuvre des dispositions légales. Aussi, et avec l’ensemble des agents concernés, refusons nous d’être contraints, soit par des notions d’urgences rapportées aux nécessités nationales de CCI France soit par des dispositifs soumis à caution, un tel déni de démocratie.

C’est donc devant la justice républicaine, et devant l’opinion que sera portée cette affaire.

Veuillez agréer, Monsieur le directeur, l’expression de ma meilleure considération.

PAUL GIACOMONI
Secrétaire Général

UNION DÉPARTEMENTALE FORCE OUVRIÈRE DE LA CORSE-DU-SUD
4 AVENUE KENNEDY 20090 AJACCIO

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