Création d’un Groupement d’Intérêt Publics (GIP) regroupant les agents du recouvrement

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Fédération des Employés et Cadres

 

Premier acte vers le démantèlement du RSI ?

Lors du Comité national de concertation du 07 juin 2016, Le Directeur Général a informé les organisations syndicales d’un projet de nouvelle organisation du recouvrement des cotisations, suite à la demande des ministres de Tutelle, Mme Touraine et Mr Eckert, considérant  que la répartition actuelle des compétences entre les réseaux Urssaf et Rsi a atteint ses limites.

Selon le Directeur Général, «  compte tenu des éléments structurants liés à l’informatique, il a indiqué que la  proposition d’une solution « tout URSSAF » ou « tout RSI » n’apparaît pas adaptée.

Dans cet objectif, il .et au vu de ces éléments, outre les besoins d’évolutions liés à l’informatique (crédits supplémentaires, mise en place d’une task force, création de bases de données dédiées), il sera proposé aux ministres la mise en place d’une structure reprenant le pilotage de l’organisation commune régionale déjà existante, et des personnels dédiés à l’ISU au niveau national.

Cette organisation intégrée prendrait la forme d’un Groupement d’Intérêts Publics (GIP) qui effectuerait le recouvrement en son nom. Elle interviendrait de l’appel des cotisations au recouvrement amiable, contentieux, y compris les opérations d’encaissement, de remboursements, et d’ANV. »

Première question :

Ce n’est donc plus juridiquement le RSI en tant que tel  qui aurait en charge le recouvrement des cotisations mais cette nouvelle entité.

Apparemment, il faut à tout prix faire disparaître le nom même du RSI !

Cette nouvelle structure regrouperait 30% des agents du RSI (environ 1500 agents) et qui, selon le Directeur Général,  « reposerait sur le dispositif de mise à disposition des collaborateurs, qui resteraient salariés de leur caisse RSI ou URSSAF ».

On peut se poser sérieusement la question : Jusqu’à quand ?

Deuxième question :

Le Directeur General précise que « dans cette organisation, les personnels d’accueil (front office) resteraient en caisse RSI ».

Dans ces conditions, si le personnel d’accueil reste en caisse RSI, et si les mots ont encore un sens, c’est donc que d’autres le quittent !

N’est-ce donc pas un transfert massif de personnel qui est opéré dans la nouvelle entité juridique ?

On peut au passage souligner la  « cohérence » de l’organisation qui a vu la suppression des SICC pour ré internaliser l’activité du recouvrement forcé en caisse et qui se voit transférée aussitôt à un GIP. Cherchez l’erreur !!

Troisième question :

Le Directeur Général nous affirme «  que la question du regroupement des collaborateurs sur un même site a été posée ».

Donc, dans le cadre de des fusions de caisses régionales  actuelles, il faudra qu’on nous explique comment la mobilité géographique imposée ne va pas s’appliquer avec un transfert de personnel à une telle échelle ?

Quand on voit que la Caisse nationale ne veut pas appliquer avec effet rétroactif  l’accord de garanties conventionnelles aux agents des services de Valbonne (C3S) et du RCT en nous renvoyant à une commission nationale d’interprétation, le signal envoyé de la part de la Caisse nationale ne présage rien de bon.

Quatrième question :

Cette nouvelle organisation figurerait dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2017.

2017 c’est demain ! Veux-t-on ajouter à la « désorganisation » de Trajectoire la pagaille qu’engendrerait ce projet ?

Quel avenir pour le RSI ?

La COG 2016-2019 a été finalement signée par l’Etat et la Caisse nationale du RSI avec les conséquences suivantes :

  • Un réseau qui passe de 29 à 13 caisses régionales.
  • La suppression sur cette période de 225 postes.
  • Des dépenses de fonctionnement en baisse de 15%.

Au 01/07/2017, la mise en place de la LURA (Liquidation unique des régimes alignés) prévoit selon les chiffres annoncés une baisse en volume de 60% en ce qui concerne la charge de travail dans le RSI pour les Droits Personnels alors que le chiffre annoncé pour le Régime General est de -9%.

Le Directeur Général convient lui-même que « les économies pourront se dégager au fil du temps notamment sur les fonctions support et à terme sur les gains dégagés par la liquidation unique des retraites (LURA), mais plutôt en fin de période.

Combien de postes de liquidateurs supprimés ?

La COG 20016-2019 prévoit la réduction des OC (organismes conventionnés) de 16 à 2, voire même un seul.

Selon l’organe Fil Social, « cette disposition entraînerait, d’ici 2020, la perte du conventionnement du RSI pour la quasi-totalité des mutuelles intervenant actuellement dans ce domaine. Une, voire deux mutuelles seulement pourraient prétendre à remplir cette condition, sous réserve pour la seconde de provoquer de nouveaux regroupements ».

Dans ces conditions, le passage de la branche maladie au Régime Général semble programmé dans le cadre du régime universel qui reste l’objectif  prioritaire du gouvernement.

Que restera-t-il du RSI à la fin de cette COG ?

Le démantèlement, voire le dépeçage, de notre Régime est à l’ordre du jour ! 

Il nous faut impérativement bloquer le projet de GIP !

Oui à l’unicité du RSI

Retrait du projet de GIP

Maintien de tous les agents dans leurs caisses RSI,
seul garant de la conservation
de leur Convention Collective Nationale.

Le 21/06/2016

 

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À propos de désinformation et d’ignorance !

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Fédération des Employés et Cadres – Section fédérale des OSDD

 

La Direction s’est sentie obligée de sortir de son silence suite au communiqué de notre organisation syndicale du 18 avril  sur la situation de notre Caisse en matière d’emplois.

Suite à une question posée sur ce sujet lors de la réunion des DP du 27 avril, en référence à l’habituelle rengaine du plafond des ETPMA, tout en adoptant « une attitude prudente », elle nous annonce le recrutement d’un CDD à partir du 9 mai (encore heureux !) et l’habituelle relance auprès de la Caisse nationale concernant l’appel à candidature pour le poste du recouvrement.

Et de taxer de désinformation et d’ignorance le délégué syndical FO concernant l’impossibilité pour les caisses régionales de procéder à des recrutements tant que la COG 2016-2019 n’est pas signée entre l’Etat et la Caisse nationale (et elle n’est toujours pas signée) et tant que la signature du CPG entre la Caisse nationale et notre Caisse ne sera pas effective.

Les agents connaissent déjà les conséquences immédiates de la COG avant même sa signature en matière de dégradation du service rendu aux assurés et des conditions de travail des agents comme nous l’avons constaté ces dernières semaines.

Tout en reconnaissant donc que « cette situation  est un frein incontestable à une bonne gestion », La Direction s’abrite derrière la réponse de la Caisse nationale et reste « prudente ».

C’est bien ce que nous lui reprochons !

Une organisation syndicale n’a pas à tenir compte du cadre contraint des négociations de la COG et du CPG mais doit revendiquer les moyens immédiats en terme d’emplois pour que notre caisse puisse fonctionner au minimum normalement !

Si nos informations sont exactes, le poste d’agent comptable sera vacant à compter du 01 juillet suite à un départ à la retraite. Nous remarquons que sur la Bourse aux emplois, une offre d’emploi d’agent comptable est positionnée depuis le 26 avril pour une caisse régionale. Ce qui laisse supposer que tout n’est pas bloqué pour tout le monde !

 

Est-ce qu’on attend que notre poste d’agent comptable fasse l’objet d’un intérim et finisse par être supprimé ?

La Direction s’étonne aussi du fait que nous revendiquions la prolongation du CDD au service retraite en nous ressortant encore une fois la rengaine du plafond des ETPMA.

Ce qui laisse sous-entendre qu’elle considère que ce service pourrait fonctionner après le 30 juin sans ce poste ! On frise l’irresponsabilité !

On se demande ce que la Direction va défendre lors de la négociation du CPG !

 Pour que notre caisse régionale puisse encore conserver son statut de caisse de plein exercice avec toutes les missions afférentes, nous devons au minimum tabler sur un effectif de 47 postes budgétaires.

En deçà de cet effectif, c’est la porte ouverte vers les mutualisations !

C’est pour cela que FO revendique :

  • Le dégel immédiat des 2 postes du service recouvrement en remplacement des 2 agents mutés vers d’autres services.
  • La prolongation du contrat de l’agent en CDD du service retraite.
  • Le recrutement immédiat d’un CDI prévu pour l’activité du service contentieux forcé (ex SICC).
  • Le maintien des 2 postes du service « affiliation-radiations-modifications ».

 

Le 17/05/2016

 

Téléchargez le tract À propos de désinformation et d’ignorance !

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Loi Travail : Quelles conséquences pour les agents du RSI ?

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Fédération des Employés et Cadres

 

Les Fédérations FO et CGT des personnels Du RSI réaffirment leur exigence de retrait du projet de loi « Travail » dite loi El Khomri.

Les Confédérations et organisations syndicales FO, CGT, FSU, Solidaire, UNEF, UNL, FIDL ont raison d’affirmer dans leur déclaration commune du 14 mars 2016 : « les aménagements annoncés par le premier Ministre ne changent pas la philosophie générale du projet ». 

Cette loi n’est ni amendable, ni négociable

Comme le souligne la déclaration commune : « Ce texte continue à diminuer les droits des salariés et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Décentralisation de la négociation collective au niveau de l’entreprise et affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… sont autant d’exemples de régressions qui demeurent. »

En inversant la hiérarchie des normes, c’est à dire en donnant la primauté à l’accord d’entreprise et en morcelant le droit du travail, entreprise par entreprise, cette loi ouvre la voie à la remise en cause des conventions collectives et affaiblit ainsi le rapport de force des salariés.

Aujourd’hui la Convention Collective Nationale protège les 5800 employés et cadres du RSI.

Que va-t-il se passer si demain le directeur de chaque organisme, établissement peut décider grâce aux accords locaux de déroger à la Convention Collective Nationale et au Code du travail ?

Avec les mesures d’économies drastiques qui découlent des COG, les directeurs ont tendance à tenter de remettre en cause les droits et acquis du personnel. Il leur sera facile de remettre en cause les RTT et les horaires variables.

Le fait d’avoir des dispositions conventionnelles et le Code du travail qui s’imposent dans les organismes, permet aux organisations syndicales d’avoir un point d’appui pour éviter que le personnel devienne taillable et corvéable à merci. 

Mais si le projet de loi El Khomri venait à s’appliquer, les directions auraient les mains libres puisqu’elles ne seraient plus contraintes de tenir compte des dispositions conventionnelles car ce serait l’accord local qui primerait.

Les Fédérations CGT et FO invitent tous les salariés à s’engager résolument dans la grève interprofessionnelle du 31 mars 2016 à l’appel de FO, CGT, Solidaire, FSU, UNEF, UNL, FIDL.

Le 31 mars 2016, pas un accueil, pas un service ne doit fonctionner. Les employés et cadres, avec les salariés du public et du privé, avec les jeunes étudiants et lycéens diront : Retrait de la loi El Khomri.

TOUS EN GRÈVE
ET DANS LA RUE LE 31 MARS 2016

Paris, le 18 mars 2016

 Téléchargez le tract Loi Travail : Quelles conséquences pour les agents du RSI ?

Pourquoi FO est signataire de l’accord de garanties conventionnelles relatif à l’évolution du RSI

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Fédération des Employés et Cadres

 

Dès l’annonce du projet Trajectoire 2018,  FO a immédiatement demandé l’ouverture de négociation pour obtenir un accord visant à garantir le non licenciement économique individuel et collectif et la non mobilité géographique forcée.

Dans un premier temps les employeurs n’ont pas accédé à cette revendication arguant que l’engagement verbal du RSI était suffisant sur le sujet.

Bien évidemment nous ne pouvions nous contenter de « promesses verbales » sachant que le rapport de la Cour des Comptes de septembre 2014  était clair sur l’objectif recherché à savoir : « La venue à expiration, fin 2012, de l’accord d’accompagnement social signé en 2006 avec pour éléments essentiels la garantie de l’emploi et l’absence de mobilité géographique imposée des agents – qui a empêché les mobilités des agents dans l’intérêt du service – doit faciliter la recherche des solutions appropriées pour permettre désormais à de telles mobilités de s’effectuer, dans de bonnes conditions pour les agents et leurs familles. »

Dans un deuxième temps les employeurs ont accepté d’ouvrir une négociation à la demande des organisations syndicales avec en préalable que cette négociation s’oriente sur deux axes :

–          Mesures d’accompagnement (titre 1)

–          Développement du dialogue social (titre 2)

Bien évidemment, pour FO, l’essentiel était de protéger le plus efficacement possible les salariés des risques sérieux induits par le projet en matière de licenciement et de mobilité forcée. Il était absolument nécessaire de ne pas laisser les agents isolés et sans défense face à l’arbitraire des directions.

Pour nous, cet accord constitue un point d’appui important pour les agents face aux mesures de restructuration et de mutualisation auxquelles nous allons être  nécessairement confrontés.

Nous savons par expérience que l’application de cet accord ne se fera pas sans difficultés et notre organisation syndicale sera particulièrement vigilante sur les modalités d’application et l’interprétation qui en sera faite par les directions régionales.

D’autre part dans le cadre de la négociation de cet accord, FO a revendiqué et obtenu :

–          Mobilité fonctionnelle :

o   Repositionnement : « sous réserve de la possibilité pour l’employeur de fixer les fonctions du salarié dans le cadre de sa qualification, le refus éventuel opposé par le salarié à une proposition de mobilité fonctionnelle ne saurait entraîner de sanction disciplinaire à son égard »

–          Mesures salariales :

o   Devant le refus ferme et définitif d’une mesure en point pérenne (14 points) FO avait revendiqué au minimum à l’instar du Régime General une prime de 50 % du salaire mensuel normal en cas de changement de fonction et une prime de 100% en cas de changement de domaine d’activité.

–          Aide au passage à temps partiel (voir information FO 06 Janvier 2016 intranet syndical)

–          Accompagnement à l’allongement de trajet résultant de modification du lieu de travail dans les cas ne relevant de la mobilité géographique volontaire (voir information FO du 06 Janvier 2016 intranet syndical)

Le titre 2 concerne exclusivement les moyens alloués aux IRP dans le cadre du projet Trajectoire.

Cet accord doit maintenant recevoir l’agrément du Ministère pour entrer en vigueur.

Le 08/01/2016

 

Téléchargez le tract Pourquoi FO est signataire de l’accord de garanties conventionnelles relatif à l’évolution du RSI

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INFORMATION FORCE OUVRIÈRE CPN DU 21 Octobre 2015

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Fédération des Employés et Cadres

 

Dès l’annonce du projet Trajectoire, Force Ouvrière avait demandé l’ouverture d’une négociation en vue d’un accord de garanties conventionnelles afin d’empêcher tout licenciement économique et individuel, toute mobilité géographique imposée et  de « sécuriser » au maximum les conditions dans lesquelles va s’opérer la mobilité fonctionnelle.

Cet accord actuellement en négociation comprend deux parties :

1ère partie : Garanties individuelles et collectives et 2ème partie : Développement du dialogue social

Sur le Titre 1 : Garanties individuelles et collectives

Sur le point « maintien de l’emploi et repositionnement »

À ce stade de la négociation, les garanties de non licenciement et de non mobilité géographique imposée sont bien intégrées dans le point « maintien de l’emploi », pour autant Force Ouvrière demandait que cela  soit à nouveau précisé dans le point sur le « Repositionnement »notamment avec l’ajout de la phrase suivante : «  que le refus d’un salarié sur son nouveau positionnement décidé par son directeur, ne puisse en aucun cas conduire à son licenciement individuel ».

Les employeurs  ont refusé cette formulation au prétexte de difficultés de gestion pouvant conduire à une situation de blocage.

En conséquence, Force ouvrière demande  l’intégration dans le point « maintien de l’emploi » de la phrase suivante (en rouge) : »De même cette opération n’entraînera aucun licenciement économique individuel ou collectif ni mobilité géographique imposée, ces dispositions s’appliqueront à l’intégralité des garanties individuelles et collectives mentionnées au titre 1 ».

Notre demande sur l’obligation pour les employeurs de faire  3 propositions de reclassement  (au lieu de 2) dont une au moins en rapport avec les vœux émis par le salarié a été retenue.

Sur le point rémunération :

Nous avions demandé en cas de mobilité fonctionnelle une mesure salariale significative  soit par le biais d’une prime à l’instar de ce qui est prévu dans l’accord du régime général soit (et cette mesure a notre préférence) une mesure pérenne en points (14 points minimum en cas de changement d’emploi).

L’employeur ne retient évidemment pas notre demande de mesure en points mais propose une prime d’un montant égal à :

  • Un demi-mois du salaire mensuel normal de l’emploi précédent en cas de changement de métier
  • Un mois de salaire mensuel normal de l’emploi précédent en cas de changement de domaine.

Cette prime serait versée en une fois lors de la prise de fonction.

Sur le point Aide au passage à temps partiel (salariés en fin de carrière) :

Nous constatons que notre demande d’aide au passage à temps partiel pour les salariés en fin de carrière a été prise en compte. Il s’agit de reprendre la mesure existante dans l’accord d’accompagnement de 2006 en permettant à  un salarié dont la durée d’activité restant à effectuer pour bénéficier d’une pension vieillesse à taux plein est égale ou inférieure à trois ans, de bénéficier d’une indemnisation dégressive de la perte de salaire consécutive à la réduction du temps de travail à raison de :

  • Pour la 1ère année : 50 % de la diminution par rapport au salaire mensuel normal
  • Pour la 2ème année : 40% de la diminution par rapport au salaire mensuel normal
  • Pour la 3ème année : 30% de la diminution par rapport au salaire mensuel normal

Cette disposition s’appliquera également pour le calcul de la gratification annuelle et de l’allocation vacances ; sa mise en œuvre fera l’objet d’un avenant au contrat de travail et le calcul de l’indemnité de départ conventionnelle se fera sur la base du temps de travail avant réduction.

Sur le Titre 2 : Développement du dialogue social

L’employeur veut maintenant avancer sur la négociation du titre 2 de l’accord relatif au développement du dialogue social.

Nous avions exprimé dès le début des négociations notre priorité absolue sur le titre 1 de l’accord, le titre 2 ne présentant pas un caractère essentiel dans la cadre du projet Trajectoire.

Force Ouvrière n’est pas favorable :

  • À la création d’une énième commission de suivi dont on sait qu’elle ne servira strictement à rien (ou presque !) et surtout ne sera pas décisionnelle.
  • À la création d’une instance commune d’information et de concertation (réclamée notamment par la CFDT) qui empièterait dangereusement sur les prérogatives des CE et des CHSCT des caisses existantes appelées à fusionner. De plus la désignation de ses membres parmi les élus titulaires amènerait inévitablement des divisions selon la « couleur » des IRP en place.

Force ouvrière est d’accord pour une diffusion « commune » des informations mais insiste sur le fait qu’il n’y a aucune nécessité à créer une « super instance » sauf à vouloir à nouveau limiter le nombre d’élus ayant l’accès à l’information et à créer des divisions dommageables à l’exercice de la représentation du personnel dans le cadre du projet Trajectoire.

Compte tenu de tous ces éléments, Force ouvrière pourrait envisager de demander la dissociation en deux accords des titres 1 et 2.

FO a demandé, à l’instar des autres organisations syndicales, que toute restructuration ou réorganisation en cours dans les caisses régionales liées au projet Trajectoire soit gelée jusqu’à la signature de cet accord.

En effet, certaines directions régionales ont déjà commencé des réorganisations y compris en matière d’organigrammes sans tenir le moindre compte des négociations actuelles sur la mobilité fonctionnelle.

Notre organisation syndicale considère qu’un accord doit intervenir avant la fin de l’année afin d’empêcher de telles dérives.

Accord sur l’augmentation des titres restaurant

L’accord portant la valeur faciale du titre restaurant à 8,94 € est signé par l’ensemble des organisations syndicales.

Le 26/10/2015

 

Téléchargez le tract INFORMATION FORCE OUVRIÈRE CPN DU 21 Octobre 2015